vendredi 26 novembre 2010

petite méditation sur 1Jean 2.12-14


La famille de Dieu

12 Je vous écris, petits enfants, parce que vos péchés vous sont pardonnés à cause de son nom.
13  Je vous écris, pères, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Je vous écris, jeunes gens, parce que vous avez vaincu le malin. Je vous ai écrit, petits enfants, parce que vous avez connu le Père.
14  Je vous ai écrit, pères, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin.

    Nous voyons que dans ces versets Jean s’adresse aux pères, aux jeunes gens et aux enfants. Père dans le sens générique, bien sûr, ainsi que jeunes gens. (pères et mères, jeunes gens et jeunes filles) Jean écrit à la famille de Dieu. Il constate 3 formes de vie au sein de cette famille, comme dans toute famille.  

    Regardons d’abord les enfants : il leur déclare 2 choses importantes :

    --vos péchés vous sont pardonnés à cause de son nom. Ces enfants (spirituels s’entend) ont la ferme assurance du pardon de leurs péchés. C’est une joie merveilleuse de vivre avec ce pardon. Il n’y a plus de condamnation, ils sont enfants de Dieu. Ce sont des personnes qui ont besoin d’être nourris, entourés, éduqués et repris par les pères, les aînés dans la foi. Ceux qui, normalement, sont devenus ces pères désignés par Jean.
    Il ne faut pas rester dans cet état d’enfant, cet état où l’on ne cherche qu’une chose : recevoir et recevoir encore. L’enfant doit grandir et commencer à vouloir lui aussi donner quelque chose pour l’autre afin, ainsi, de sortir de l’enfance.
    Combien de fois j’ai entendu, en sortant d’un culte : « aujourd’hui je n’ai rien reçu. Moi, je viens pour recevoir et je suis déçu, car ce culte ne m’a rien donné ». C’est une réaction d’enfant qui veut à tout prix recevoir quelque chose. Le culte est un peu comme la station service où l’on va chercher du carburant chaque fois que le réservoir est vide. On va faire le plein spirituel pour la semaine qui vient ! Il y a, bien sûr, des personnes qui viennent, chargées parce qu’elles passent par des moments difficiles. Ces personnes ont besoin d’entendre la parole du Seigneur les encourager à travers les ministères de l’église. Ces personnes-ci ont un besoin vital de recevoir. Je ne pense pas à ces situations difficiles.
    Imaginons, un instant, que chaque enfant de Dieu a cette attitude de cœur ! Je veux recevoir ! Pas de commentaires ! Nous devons croître et surtout avoir envie de donner plutôt que de recevoir. Je crois que cette attitude de cœur de vouloir donner est la preuve de notre volonté de ne pas rester des enfants.

    --vous avez connu le Père. Ces chrétiens enfants ont connu le Père. Peut-être que ceux-ci avaient-ils une vague idée de Dieu. Existe-t-il vraiment ? N’est-il pas un juge implacable ? ainsi que toutes sortes d’autres questions de ce genre. Mais, lorsque Dieu se révèle, il devient notre Père. Cette révélation est le vrai départ d’une vie dans la confiance de ce Père qui, parfois, est obligé de nous corriger, si nous nous fourvoyons. Il est aussi celui qui nous fait passer par des difficultés pour nous faire grandir. Celui qui sait que Dieu est réellement son Père, tiendra ferme, même dans les moments les plus difficiles de sa vie. La révélation de Dieu Père est la condition essentielle pour accepter de vivre les choses qu’on n’aurait jamais voulues assumer, sans la révélation de cette paternité de Dieu. C’est ce que je crois. Savoir que Dieu est notre Père et le vivre nous permet passer à travers toutes les difficultés de la vie, d’en sortir vainqueur. Ainsi tout ce que nous vivons sert  à la louange et la gloire de Dieu ! Notre vie devient une louange pour notre Père !

     Jean va dire aussi 2 choses essentielles aux jeunes gens

    --la parole de Dieu demeure en vous et vous avez vaincu le malin. Ces jeunes gens sont rentrés pleinement dans la connaissance de ce qu’ils sont en Christ. Jean leur dit : « la parole de Dieu demeure en vous. » Jean les connaissait bien pour affirmer cela. Il savait que ces jeunes gens étaient enracinés et fondés dans le Seigneur (Col 2.7) Par cette parole qui demeure en eux ils ont vaincu le malin. Leur marche est sûrement fougueuse, malgré leur affermissement dans la foi. Ils devaient être un peu comme Pierre que le Seigneur a dû reprendre sévèrement en lui disant « arrière de moi Satan ! » C’est aussi lui qui affirmait dans Jean 13 « je donnerai ma vie pour toi ! » De suite après, il reniait 3 fois son Seigneur.  Le Seigneur va le rétablir dans son ministère, à travers son entretien avec lui dans Jean 21. Le début de sa vie avec le Seigneur  décrit bien la fougue des jeunes gens. Les jeunes gens travaillent bien dans le Seigneur, mais, parfois, par leur fougue, ils dérapent !!!
    Pierre, à la Pentecôte, par son premier discours, a ouvert le ciel à trois mille personnes. Plus tard, il a besoin de révélation pour entrer dans la maison de Corneille. Le Seigneur le persuade, malgré sa réticence, à aller dans cette maison. Ainsi, Corneille et les siens reçoivent le salut. Il est apte à comprendre le message et d’obéir. Il est devenu père  
    Nous le voyons, aussi, décrit dans Galates usant de dissimulation et marchant dans l’hypocrisie. Je crois que cela est écrit pour nous enseigner que, même père, nous pouvons trébucher. Le Seigneur nous relève toujours, quand nous le servons !
    Nous voyons, à la fin de sa vie, de quelle façon Pierre, devenu homme accompli, a glorifié le Seigneur, par sa mort (cf Jean 21.19). Il est devenu un père. Les deux lettres qu’il nous adresse montre la maturité de cet homme qui a tellement aimé son Seigneur. Comment, en quelques versets, il décrit la beauté de notre sacerdoce royal et nous exhorte à nous édifier comme des pierres vivantes. Il est devenu une exhortation vivante, par le témoignage de sa vie. Il nous fait rentrer dans la grâce de se savoir pardonnés, si nous nous repentons de nos écarts. J’aime énormément ce frère car ses écrits m’ont souvent fortifié, durant ma vie chrétienne, surtout dans mes moments de trouble ou de chute,
    Une dernière remarque, aussi, sur son humilité, car il a écrit : » J’exhorte donc les anciens qui sont parmi vous, moi ancien comme eux » Cet homme, qui, à son premier prêche a vu trois mille personnes se convertir, qui est devenu une colonne dans le Temple de Dieu se déclare comme les autres disciples qui ont reçu la même charge que lui. Il savait, par sa vie et l’amour que le Seigneur lui a témoigné, que tout est par grâce. Il ne pouvait pas se glorifier de ce qu’il avait ‘’fait’’, car il savait que la source de son ministère est dans le Seigneur.  Je pense à ces versets de Jérémie 9 :

23   Ainsi parle l’Eternel : Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse, Que le fort ne se glorifie pas de sa force, Que le riche ne se glorifie pas de sa richesse.
24  Mais que celui qui veut se glorifier se glorifie d’avoir de l’intelligence et de me connaître, De savoir que je suis l’Eternel, Qui exerce la bonté, le droit et la justice sur la terre ; Car c’est à cela que je prends plaisir

     Pierre ne s’est pas glorifié de ce que le Seigneur lui a permis d’accomplir. Il pouvait se glorifier d’avoir l’intelligence de connaître le Seigneur. Il a pu vraiment l’apprécier par son relèvement après son reniement. Il se définit ancien parmi les anciens. Merveilleux ! Il savait que la justice qu’il prêchait, confirmée par des miracles, était l’œuvre du Seigneur. Il était simplement ouvrier avec le Seigneur pour témoigner et le Seigneur confirmait le travail de Pierre. Il connaissait le Seigneur. Il m’a fait grandir par ses deux écrits !
    La dernière mention de Pierre dans Actes  se trouve au chapitre quinze. Il défend le droit des Gentils à rentrer dans l’église, sans les rites de la Loi, dans la liberté de l’évangile. Son opinion a prévalu et Jacques a retenu sa pensée pour statuer sur ce point. Il laisse la responsabilité de l’église de Jérusalem à Jacques. Il parcourt le monde avec sa femme (2 Co 9.5) Il est peut-être passé à Corinthe, car des chrétiens se déclaraient être de Céphas (1Co 1.12) Dans sa première lettre il envoie les salutations de l’Elue qui est à Babylone. On perd sa trace. Quelle humilité nous trouvons dans la vie de cet homme qui a ouvert le salut aux Juifs, et aux païens ! Il avait réellement une place prépondérante au sein de la première église ! Il a guéri des malades, ressuscité Tabitha. Des tas de personnes ont été sauvées durant son ministère. On plaçait les malades sur des litières et des grabats, afin que son ombre au moins puisse couvrir l’un d’eux (Actes 5.15) Et pourtant ! Quelle humilité ! Sa vie a été un effacement afin que son Seigneur soit glorifié. Je crois vraiment que l’on reconnaît un père (adulte) à son humilité et sa capacité à donner la parole qui va soulager, délivrer, guérir etc et cela pour que le Seigneur en soit glorifié. Sa vie est une exhortation !

    Nous voilà arrivés aux pères et ce que va dire, par deux fois, Jean à ceux-ci :

    --Je vous écris, pères, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement.
    Jean dit cela deux fois aux pères. Ils ont connu Jésus dès le commencement. Je crois que Jean fait référence à ce que lui et ses amis ont vu et avec qui ils ont vécu : la Parole incarnée, Lumière du monde.

 Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
2  Elle était au commencement avec Dieu.
3  Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle.
4  En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes.

    Voici comment est décrite cette Parole, Lumière du monde, par Jean, dans le prologue de son évangile. Si Jean décrit ainsi le Seigneur Jésus c’est qu’il le connaît tel qu’il est. Ceux qui étaient au commencement avec lui, les disciples, avaient cette même connaissance. C’est une connaissance spirituelle, intime, profonde, et sûrement pas intellectuelle ou même pire, dogmatique. Il ne s’agit pas ici de théologie ou de théorie, mais de vie, de témoignage de ce que l’on vit, de ce que l’on voit.  C’est très  pratique, très concret, expérimental. Est-ce que vous ou moi avons été illuminés par cette Lumière, ou bien l’avons-nous apprise ou découverte à travers des lectures, des témoignages ? Les livres et les témoignages sont des outils par lesquels le Seigneur ouvre les yeux de notre cœur. Nous devons faire l’expérience de cette Lumière pour être adultes. Après cette révélation, nous avons un temps de gestation, afin qu’Elle produise ce fruit en nous, et nous deviendrons des pères. Nous ne pouvons la connaître que par révélation ! Je pense à ces versets de Galates dans lesquels l’apôtre Paul va écrire au chapitre premier :

11  Je vous déclare, frères, que l’Evangile qui a été annoncé par moi n’est pas de l’homme ;
12  car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus–Christ.

Et plus loin aux versets 15,16, il continue

15  Mais, lorsqu’il plut à celui qui m’avait mis à part dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce,
16  de révéler en moi son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les païens, aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang,

    Le départ du ministère de l’apôtre est cette révélation de la Lumière. Cette Lumière, sur le chemin de Damas lui a révélé son cœur, sa nature perdue. Puis, par le témoignage d’Ananias, il a pu confesser ses péchés recevoir le pardon et, après des années de désert  et de formation, commencé son ministère. Pour nous, c’est la même chose et notre vie spirituelle ne peut être que proportionnelle à la connaissance que nous avons reçue de la Lumière, notre Seigneur Jésus-Christ. Connaissance acquise par la révélation de cette Lumière, Jésus-Christ notre Seigneur. La seule façon de recevoir la révélation nécessaire à notre vie spirituelle est la fréquentation du Seigneur. Nous le fréquentons en lisant Sa parole, en la méditant, dans la communion fraternelle, l’enseignement, la prière etc.
    On peut dire que, ceux du commencement pouvaient manifester la marche dans la pleine lumière de la Face de Christ. Une connaissance si profonde du Seigneur ne pouvait que les inciter à partager ce qu’ils avaient vu. Nous avons aussi cette même grâce, si nous le cherchons, pour avoir cette révélation du commencement.
    Ceux du commencement ont connu la Lumière du monde qui éclaire tout homme. C’est le départ de l’évangile de Jean et c’est aussi le départ de la vie de tout homme qui rencontre le Seigneur. Il Le connaît comme la Lumière. La Lumière nous révèle notre cœur, nos œuvres et la réalité de notre nature. La révélation de la lumière nous rend pères et capables à notre  tour d’engendrer, par l’évangile, des personnes et les mener à la Lumière pour leur salut. Les pères nourrissent aussi les enfants et les jeunes gens pour leur permettre de faire des expériences nouvelles et grandir dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. (2Pierre 3.18)

    Pour clore cette méditation regardons quelques versets dans la bible :

6 Offrez des sacrifices de justice, Et confiez–vous à l’Eternel.
7 Plusieurs disent : Qui nous fera voir le bonheur ? Fais lever sur nous la lumière de ta face, ô Eternel !
8 Tu mets dans mon cœur plus de joie qu’ils n’en ont Quand abondent leur froment et leur moût.
9) Je me couche et je m’endors en paix, Car toi seul, ô Eternel ! tu me donnes la sécurité dans ma demeure.
   
   Ces versets du psaume 4 sont formidables de clarté. La lumière de la Face de l’Eternel donne le bonheur. Pour nous, offrir des sacrifices de justice est très facile, puisque le Seigneur est notre justice et qu’Il habite en nous par son Esprit. Notre sacrifice de louange est le fruit de nos lèvres qui confessent son Nom (Hébreux 13.15) Nous offrons au Père notre connaissance de notre Seigneur, notre amour, notre vie en Lui……

1  De David. L’Eternel est ma lumière et mon salut : De qui aurais–je crainte ? L’Eternel est le soutien de ma vie : De qui aurais–je peur ?
2  Quand des méchants s’avancent contre moi, Pour dévorer ma chair, Ce sont mes persécuteurs et mes ennemis Qui chancellent et tombent.
3  Si une armée se campait contre moi, Mon cœur n’aurait aucune crainte ; Si une guerre s’élevait contre moi, Je serais malgré cela plein de confiance.

    Ces versets du psaume 27 parlent d’eux-mêmes et nous n’avons pas besoin de les commenter.  David pouvait écrire ces paroles car elles étaient le fruit de sa vie intime avec son Dieu. L’expérience, toujours l’expérience, le seul moyen de connaître la Lumière. Cette vie a aussi été une vie de chutes et de péchés. La Lumière a révélé ces fautes à David. Il a pu les confesser, se repentir et finir sa vie en paix avec son Dieu. Ces choses ont été écrites pour nous révéler que ces hommes choisis par Dieu pour une œuvre étaient de même nature que nous. Ils ne pouvaient offrir à l’Eternel que la reconnaissance de ce qu’ils avaient reçue de lui. Rien de ce qu’ils avaient la grâce d’accomplir, mais l’appréciation de Sa Personne, de ce qu’ils avaient perçu de ce Dieu à la fois merveilleux et redoutable !

    Voici encore quelques versets dans les psaumes, juste pour nous interpeller et méditer
(36-10) Car auprès de toi est la source de la vie ; Par ta lumière nous voyons la lumière.

(43-3)  Envoie ta lumière et ta fidélité ! Qu’elles me guident, Qu’elles me conduisent à ta montagne sainte et à tes demeures !

Nous voyons la lumière par la lumière de Dieu ! La fidélité et la lumière nous conduisent ensemble à la montagne sainte (Sion)
(44–4) Car ce n’est point par leur épée qu’ils se sont emparés du pays, Ce n’est point leur bras qui les a sauvés ; Mais c’est ta droite, c’est ton bras, c’est la lumière de ta face, Parce que tu les aimais.

    Ce verset nous dit que ce n’est pas par la force qu’Israël a conquis le pays promis, mais par la lumière de sa Face. C’est très instructif pour notre vie. Si nous avons, nous aussi, expérimenté la victoire de la Lumière sur nos vies dans des situations pénibles, nous pouvons louer le Seigneur. C’est une louange vraie. Nous pouvons partager notre connaissance du Seigneur pour exhorter les enfants et les jeunes gens.
   
105   Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier.

    Ce verset du psaume 119 est très connu. Il a fait l’objet de nombreux commentaires. Ici, c’est la parole qui est Lumière. Cette parole se nomme notre Seigneur Jésus-Christ

    Dans le psaume 80, par trois fois ce verset revient : « Fais briller ta face et nous serons sauvés » versets :4, 8 et 20 ; La Lumière est synonyme de salut, de bonheur, de victoire, de multiples bénédictions. Jésus-Christ notre Lumière !
    Les pères savent ces choses, car elles font partie de leur vie. Ils peuvent nourrir les membres de l’église en racontant Jésus, et non pas leurs expériences. Ces expériences sont nécessaires pour devenir adulte, mais trop les partager risquent de faire tomber ces pères dans l’orgueil spirituel. J’ai été nourri par Kenneth O’hare, lorsque j’étais plus jeune. Il m’a souvent raconté ses échecs et partagé l’instruction qu’il en avait reçue. Très, très rarement, il m’a fait part des miracles que le Seigneur a accomplis par ses mains. Pourtant, je sais qu’il y en a eu plus d’une centaine durant toute sa vie.
    Son enseignement, par contre, était tel, qu’une fois pendant l’un d’eux, j’ai reçu une conviction de péché si forte que j’avais envie de me cacher. Il partageait simplement sur la personne de notre merveilleux Seigneur ! Je crois qu’il le connaissait vraiment. Je peux en parler librement car il est avec son Seigneur depuis plusieurs années déjà et ces compliments ne peuvent pas l’élever !
    J’ai été bâti sur le Roc par les enseignements qu’il m’a donnés ! J’ai pu, à mon tour expérimenter combien le Seigneur est bon ! Surtout dans les pires moments de ma vie !

    Pour conclure, je crois que le père est celui qui a la révélation de cette Lumière. Il a pu expérimenter celle-ci dans sa vie. Elle le conduit et le bénit. Elle lui montre ses erreurs, ses péchés, et la réalité de sa vraie nature hors du Seigneur. Un père connaît et peut aller vers les autres pour leur donner les choses du royaume. Un père peut comprendre les erreurs des autres et peut aller vers ceux-ci sans jugement dans le cœur, car il sait que lui aussi en a commis de pareilles, et parfois de pires !
    Un enfant dira toujours : « donne ! donne ! Je veux recevoir encore et encore ! »
    Un père au contraire dira « je veux donner ! Je veux donner ! » Seigneur éclaire-moi, afin que je puisse éclairer à mon tour, et partager avec les autres le Pain béni que Tu es ! »
    Les jeunes gens, par contre veulent donner, mais, parfois, dans leur fougue, ils iront au-delà de ce qu’il fallait. Mais leur attitude vont les faire grandir. Ils deviendront des pères et à leur tour, ils pourront exhorter, enseigner, faire grandir, corriger, reprendre etc….

    Pour finir, ce verset du prophète Esaïe au chapitre 40 :

11  Comme un berger, il paîtra son troupeau, Il prendra les agneaux dans ses bras, Et les portera dans son sein ; Il conduira les brebis qui allaitent.

    Ce verset est accompli par l’œuvre et la personne de notre Seigneur Jésus-Christ ; C’est Lui qui conduit les brebis qui allaitent. C’est une belle image pour parler de ces pères spirituels ! Il paît son troupeau, par les pères. Il prend les agneaux dans ses bras, aussi par les pères, et les porte dans son sein, aussi par les pères.
    Un père est aussi une personne qui n’est jamais satisfaite de sa vie, et qui, comme Paul court vers le but pour obtenir le prix de la vocation céleste de Dieu en Christ-Jésus. Il dit aussi dans ce passage de Philippiens : ce n’est pas que j’ai remporté le prix ou que j’ai atteint la perfection, mais je poursuis ma course….. Un père spirituel cherche à grandir et n’est pas satisfait de sa vie présente. (on pourra développer ce sujet ensemble)
    Tout est de Lui, par Lui et pour Lui. Rien à rajouter, et merci, Seigneur pour ces pères spirituels que tu as mis et que tu mets sur notre chemin pour prendre soin de nous !!!

    Nous sommes la famille de Dieu. C’est la vie, ici bas de l’église. Dieu est notre Père. Jésus nous a engendrés par la lumière. Elle nous a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, nous qui croyons en son Nom. Nous sommes nés non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu.

jcb

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