mercredi 3 novembre 2010

La nouvelle création

   Pour introduire cette méditation, nous allons d’abord examiner quelques textes qui nous permettrons de pénétrer dans ce sujet extrêmement important qu’est notre nouvelle création en Christ. Il est nécessaire de connaître ce que nous sommes en Lui. De croire pour vivre de cette vie que nous avons héritée de Lui. La seule condition, pour nous de vivre, c’est de croire, et le Saint-Esprit nous en donnera la force et la capacité. Bien sûr, pour savoir, il faut lire et méditer sa parole, puis la mettre en pratique, en la vivant par l’Esprit qui habite en nous, car tout est de Lui, par Lui et pour Lui (Romains 11.35)
   En préliminaire, je veux vous dire que je ne cherche jamais par mes partages à exhorter par ces ’’conseils’’ que souvent nous entendons: « ne prends, ne goûte pas, ne touche pas, ne fais pas, etc…» Je cherche simplement à partager le Pain Béni qui se Nomme Notre Seigneur Jésus-Christ. La connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ est la seule façon de pouvoir vivre de sa vie qu’Il a déposée en chacun de nous par son Esprit.
  Comme nous exhorte Pierre dans sa deuxième lettre : « croissez dans la grâce et la connaissance de Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ » Bien sûr, pour ces partages, il faut avoir la grâce de recevoir pour donner, afin que ce ne soit pas des choses glanées un peu de partout dans les écrits des hommes de Dieu. Ces écrits font grandir et pouvoir méditer sur des révélations de ceux-ci nous donne envie de recevoir et partager ! C’est ce que je veux essayer de faire à mon tour. Quand nous lisons leurs enseignements, c’est comme si nous entrions en communion fraternelle avec eux. Certains de ces écrits ont fortement influencé ma vie spirituelle. Le Seigneur m’a fait la grâce de pouvoir partager ces choses, et je le bénis pour cette grâce. Bien sûr l’enseignement de Kenneth O’hare a fortement influencé ma vie dans le Seigneur. C’est cet amour qu’il avait pour Lui qui m’a interpellé ! Il m’a donné un puissant désir pour rechercher de tout mon cœur comment connaître Dieu, mon Père et Celui qu’Il a envoyé Jésus-Christ ! (Jean 17)
   Il me semble que plus je vais connaître mon Seigneur, plus ma vie sera conforme à Sa volonté. Le Saint-Esprit qui habite en moi saura me dire, Lui et Lui seul, « ne prends pas, ne goûte pas, ne touche pas » Il est évident que je peux entendre cette voix de l’Esprit à travers un enseignement, une prophétie, une exhortation, directement dans mon cœur, la lecture de la parole, etc. La communion fraternelle est vitale!!

Bon, lisons ces textes :
 
Vous savez en effet que ce n’est point par des choses périssables -argent ou or- que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ comme d’un agneau sans défaut et sans tache (1Pierre 1.18-19)
Vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu; car toute chair est comme l’herbe et toute sa gloire est comme la fleur de l’herbe. L’herbe sèche et la fleur tombe mais la parole du Seigneur demeure éternellement. (1 Pierre 1.23-25)
Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création (ou créature) Les choses anciennes sont passées. Voici toutes sont devenues nouvelles. (2 Corinthiens 5.17)
Nous qui étions morts par nos fautes, il nous a rendus à la vie avec le Christ - c’est par grâce que vous êtes sauvés - il nous a ressuscités ensemble et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en Christ-Jésus (Ephésiens 2.5-6)
Car nous sommes son ouvrage, nous avons été créés en Christ-Jésus pour des œuvres bonnes que le Seigneur a préparées d’avance afin que nous les pratiquions (Ephésiens 2.10)
Il a dans sa chair annulé la loi avec ses commandements et leurs dispositions pour créer en sa personne avec les deux ( c’est-à-dire le Juif et le païen) un seul homme nouveau. (Ephésiens 2/15)
Si vous êtes ressuscités avec le Christ, cherchez les choses d’en haut où le Christ est assis à la droite de Dieu. Pensez à ce qui est en haut et non à ce qui est sur la terre. Car vous êtes morts et votre vie est cachée avec le Christ, en Dieu. Quand le Christ, votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire. (Colossiens 3. 1-4)
 
    Si nous croyons ce que nous dit la parole par ces textes, (et pourquoi ne le croirions-nous pas?), nous ne pouvons que rendre grâce et adorer notre merveilleux Seigneur!!! Que nous enseignent ces versets?
 
-1 nous sommes rachetés. Le prix de ce rachat c’est le Sang de l’Agneau. Pourquoi ce rachat ? Pour nous délivrer de notre vaine manière de vivre, nous dit Pierre. L’Eglise est composée de personnes rachetées. Ce qui nous pousse à rechercher ce que veut dire ce mot rachat, et qui, dans la parole devait être racheté.
      Pour cela nous devons examiner l’Ancienne Alliance. Nous allons regarder dans le livre de l’Exode au chapitre 13. Ce chapitre nous décrit le rachat des premiers-nés -de tout premier-né, de l’homme ou du bétail- car tout premier-né (mâle d’après le verset 15 de ce chapitre) appartient à l’Eternel. Nous sommes tous des rachetés (1Pierre1.18-19), donc nous sommes tous des premiers-nés, hommes ou femmes, et comme l’enseigne Paul dans sa lettre aux Galates :

Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Christ-Jésus: vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme, car vous tous, vous êtes un en Christ-Jésus
 
    Tout cela dans les choses spirituelles, bien sûr car les femmes sont toujours des femmes et les hommes toujours des hommes, les patrons toujours des patrons, etc.. Il n’y a plus ces différences dans la vie spirituelle. De même, l’Eglise est uniquement composée de premiers -nés, puisque rachetés. Il n’y a plus que des rachetés, premiers-nés qui appartiennent à l’Eternel. C’est un premier point très important et il est bon de méditer sur les richesses de cette vie éternelle qui fait partie de notre héritage. Nous sommes tous des premiers-nés. Exode 4.22-23 nous éclaire sur ce mot de premier-né. Lisons-le :

Tu diras à pharaon : Ainsi parle l’Eternel : Israël est mon fils, mon premier-né. Je te dis : laisse partir mon fils, pour qu’il me serve; si tu refuses de le laisser partir, alors moi je ferai périr ton fils, ton premier-né

    Dans ce passage , Israël est déclaré le fils premier-né de l’Eternel, tout le peuple est mis à part, sanctifié pour servir l’Eternel. Le peuple de l’ancienne alliance a été racheté pour servir l’Eternel. Il a été racheté par le sang de l’agneau pascal pour être un royaume de sacrificateurs. Ceci est confirmé par le verset d’Exode 19.6:

Quand à vous, vous serez pour moi un royaume de sacrificateur et une nation sainte.

    Promesse formidable de l’Eternel pour son peuple. Il a racheté Son peuple pour être un royaume de sacrificateurs. Nous sommes sous la loi et les conditions nécessaires pour être ces sacrificateurs n’ont pas été respectées par le peuple.

Maintenant si vous écoutez ma voix et si vous gardez mon alliance, vous m’appartiendrez en propre entre tous les peuples car toute la terre est à moi. (Exode 19.5)

    Ces conditions se retrouvent dans ce verset qui précède, et nous savons par la bible qu’elles n’ont pas été respectées, et qu’il est même impossible de les respecter sous la loi.
    Paul, dans sa deuxième lettre aux Corinthiens nous déclare même que la loi est le ministère de la mort (2 Corinthiens 3.7). Cette loi nous éclaire sur la personnalité de l’Eternel, sur sa sainteté, son caractère. La puissance du péché c’est la loi (1Corinthiens 15.56) Nous avons la connaissance du péché par la loi et comme cette loi nous dit ‘’celui qui pèche mourra’’, cette loi donne la puissance à ce péché pour nous mener à la mort. Pourquoi ? Parce que l’Eternel l’a décrété ainsi, et cela nous permet de connaître Sa nature et par contre-coup, la nôtre. On ne peut rien faire pour aller à Dieu. Lui seul a décidé de venir vers nous, d’abord avec la loi pour nous prouver qu’il est impossible d’aller à Lui. Puis par le sacrifice de Christ, notre Substitut, qui a pris notre péché, l’a expié en se laissant cloué et en mourrant à la croix. Nous sommes nets par sa grâce ! Il nous a justifiés par sa résurrection.
    Grâce infini, c’est Lui qui est venu vers nous sous la forme d’un homme. -Notre Seigneur Jésus Christ- Il a accompli cette loi et a subi la malédiction et le juste jugement de Dieu sur Lui, pour nous racheter. Nous racheter de notre manière de vivre héritée de nos pères. C’est sans appel ! Quelle grâce ! Quel amour !
   Pour conclure: nous sommes les premiers-nés rachetés par le sang de l’Agneau et nous sommes le bien propre de l’Eternel, afin de le servir. Nous sommes un royaume de sacrificateurs. Nous sommes premiers-nés dans le Premier-né de toute la création (Jésus est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création -Colossiens 1.15).
    Romains 8.29 affirme que Dieu nous a prédestinés à être semblable à l’image de son Fils, afin qu’il soit le Premier-né d’un grand nombre de frères. C’est bien en Lui que nous sommes ces premiers-nés. Jésus est notre dignité de premier-né et il habite en nous par son Esprit. De même, nous sommes sacrificateurs dans le Sacrificateur. Il faudrait encore et encore méditer sur cette grâce qu’est la dignité dont le Seigneur nous a revêtus, afin de servir Dieu. Il est devenu notre Père en Jésus Christ et nous sommes ses premiers-nés. ( lire Ephésiens 4.1)
     Il faut savoir, aussi, que le premier-né avait la prééminence sur les autres membres de la famille. Il recevait une double part d’héritage pour pouvoir assumer sa responsabilité (acquise par son élection) de prendre soin des siens. Et parfois, ce n’était pas le premier né qui avait cet honneur, mais celui qui était désigné par le père. Nous avons tous notre double part pour prendre soin des membres de l’Eglise, selon le don que nous avons reçu du Seigneur. Pierre, dans sa première lettre, nous exhorte à mettre au service des autres le don que nous avons reçu, et cela, en bons intendants de la grâce si diverse de Dieu. Nous avons ce qui nous est nécessaire pour notre besoin propre et pour celui des membres de l’église. Le Seigneur a pourvu!! Nous avons reçu notre double part ! une pour l’église, une pour nous.
 
-2 nous sommes régénérés. Le moyen par lequel a lieu cette régénération est un moyen divin : la semence incorruptible de la parole de Dieu. Cette parole nous a été annoncée par l’Evangile. Si nous réfléchissons sur cette vérité et la grâce qui nous a été donnée, ce qui est incorruptible -la parole de Dieu- et qui habite en nous, ne peut être détruite, car elle est divine.
    Pour bien comprendre ce que je veux établir à partir de ce verset, prenons un exemple concret. Dieu dans sa grâce infinie nous a donné la régénération par cette parole qui habite en nous par le Saint-Esprit. Il nous a donnés de l’or, pour ainsi dire. Cet or, hélas, je peux le rouler dans la boue, et dans toutes sortes de mauvaises choses par ma façon de vivre, par une vie qui n’est pas sanctifiée. Je vais salir cet or (extérieurement), mais il reste pur et si je le lave, il va retrouver son éclat. Il reste malgré tout de l’or, certes, pollué en surface par ce que je lui fais subir, mais toujours il reste or. C’est la partie divine de ma nouvelle création. Nous avons été régénérés. Hélas ! Pendant notre marche, il nous arrive de salir cet or. C’est pour cela que le Seigneur nous exhorte à nous purifier nous même, pour faire paraître cette vie nouvelle qu’il a placée en nous, vivre de cette vie.
Lisons quelques textes pour confirmer cela:

Puisque nous avons de telles promesses bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en développant jusqu’à son terme la sainteté dans la crainte de Dieu. (2 Corinthiens 2. 7-1)
Faites donc mourir votre nature terrestre : l’inconduite, l’impureté, les passions, les mauvais désirs et la cupidité qui est une idolâtrie (Colossiens 3.6)
Purifiez vos mains, pécheurs et nettoyez vos cœurs ( Jacques 4.8)
Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir part à l’arbre de vie et d’entrer par les portes de la ville! (Apocalypse 22.14)

  Par ces quelques passages, c’est clair: je dois me laver, me purifier. C’est ma responsabilité, et je dois faire cela sur la base de ma nouvelle création que je suis. Elle est sans tâche, à moi de veiller à la maintenir propre par une vie compatible à celle-ci. Si je pèche, Dieu a pourvu à ma purification:

Mais si nous marchons dans la lumière, comme Lui-même (Dieu) est dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres et le sang de son Fils nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous même, et la vérité n’est pas en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité. (1Jean 1. 7-9)

et plus loin au chapitre 2 verset 2 : Il est lui-même victime expiatoire pour nos péchés
    Que pouvons-nous dire à la lumière de ces versets ? Si nous péchons, le Seigneur l’Esprit qui est notre lumière nous le montre. Nous confessons notre péché, nous nous en détournons et nous sommes pardonnés. Nous reconnaissons que ce que nous venons de faire est incompatible avec la nouvelle création que nous sommes. Ainsi, nous nous purifions, nous lavons notre robe et nous continuons notre route en sachant et en croyant que nous sommes rétablis dans notre communion avec notre Seigneur. Il nous a purifiés. C’est l’œuvre initiale lors de notre conversion. Nous devons nous laver, nous tenir dans la sanctification. C’est notre part ! Nous le pouvons car Il nous l’a ordonné !

-3 Conséquence de cette régénération: nous sommes une nouvelle création. Alors, je pose une question: est-ce que cette nouvelle création que Dieu m’a donnée est compatible avec ce que j’étais avant ? Bien sûr que non, puisque je suis régénéré par une semence incorruptible.

Les choses anciennes sont passées, voici toutes sont devenues nouvelles (2 Corinthiens  5.17).

    Et quand Dieu dit toutes choses, c’est toutes choses ! Impossible de dire le contraire ! Par contre, il me faut vivre de cette nouvelle création, et cela ne peut se faire que par une communion assidue avec le Seigneur et les membres de l’Eglise. Et bien sûr, le facteur temps est très important pour devenir adulte dans le Seigneur.
   Je vous donne une image pour bien comprendre ce que je veux exprimer par cela. Lorsque j’étais plus jeune, je me suis inscrit à un club de judo. J’ai rempli toutes les conditions requises pour faire partie de ce club. J’ai apporté le prix d’une cotisation, un certificat médical, j’ai reçu ma licence, j’ai acheté un judogi (kimono) et je me suis présenté au club et je suis devenu un judoka. Quand je suis monté sur les tatamis pour ma première leçon et mes premiers combats, je peux vous assurer que j’étais plutôt mal en point après le premier contact avec ce sport. Mais, j’étais quand même ce judoka. Après bien des entraînements, enseignements, combats, et beaucoup de pratique, je pouvais me défendre et même gagner. C’est par la persévérance que je suis arrivé à manifester ce que j’étais sur le papier quand j’ai adhéré à ce club. Par le temps et l‘assiduité aux cours, j’ai pu vivre ma vie de judoka. Serge Tarassenko, dans ses enseignements sur ce verset nous dit que nous sommes devenant créés ! Nous le sommes et nous le devenons !
    Pour le chrétien qui vient de naître d’en haut (de nouveau,) toutes proportions gardées, c’est un peu la même chose. Par sa nouvelle naissance, il reçoit sa nouvelle création. Il est déclaré nouvelle création, car il a cru au Fils de Dieu. Juridiquement, et par le décret de Dieu, il reçoit sa nouvelle création. Il est comme un nouveau-né. Il a le même potentiel de vie qu’un adulte, mais pas la même manifestation de la vie qu’il vient de recevoir.
    Un bébé a des mains qui ne lui servent pas à grand-chose. Il a une bouche, sans aucune dent, et il ne peut pas encore parler, un estomac et il ne peut digérer que du lait, des jambes et il ne peut pas marcher. Par contre, sa vie interne est la même qu’un adulte (cœur, foie reins, poumons etc). Puis avec le temps, et avec des petits bobos, il va commencer à vivre différemment. Il va commencer à marcher, à faire des choses avec ses mains….. Plus tard, il deviendra un adulte qui pourra vivre de normalement.
    Je crois que la vie chrétienne c’est la même chose. Entre un chrétien qui démarre et un adulte dans la foi, le facteur temps est très important pour exprimer et vivre la vie que Dieu nous a donnée en notre Seigneur. Toutes choses sont devenues nouvelles, mais je ne peux que grandir pour que ces choses nouvelles deviennent la réalité de ma vie. Pour grandir, je dois me nourrir. Je crois que c’est très facile à comprendre !

-4 Nous sommes ressuscités. Cette vérité si merveilleuse m’a permis de tenir dans des moments difficiles de ma vie. J’étais mort, je suis vivant ! Quoi de plus grand que cette affirmation ! Non seulement ressuscité, mais assis ensemble (avec Christ!) dans les lieux célestes. C’est en esprit, bien sûr, mais si j’y suis. j’y suis car la parole l’affirme, cela veut dire qu’une partie de mon être peut se tenir dans la présence de Dieu -de ce Dieu qui ne peut voir le péché- et de plus assis, position qui symbolise mon repos. Je suis accepté dans la présence de Dieu, car je suis en Jésus-Christ et c’est par son Sang (sa vie donnée pour moi) que je me tiens dans sa présence par mon esprit ressuscité. Mon esprit était mort à Dieu, mais par le salut que Dieu m’a donné en Jésus-Christ, mon esprit a été régénéré.
    Comme nous l’avons déjà vu à travers l’évangile de Jean, Dieu est Esprit et nous devons l’adorer en esprit et en vérité (Jean 4.23) De plus Dieu est le Père des esprits (Hé 12.9) et c’est le Père qui cherche des adorateurs. Il est impossible d’adorer le Père avec un esprit mort ! La paternité de Dieu s’exerce sur mon esprit régénéré et par cet esprit, je peux soumettre mon âme, mon corps et ma vie à Sa volonté.
    Nous voyons cette vérité reprise dans l’épître aux Colossiens, au chapitre 3 qui nous certifie que notre vie est cachée avec le Christ en Dieu. Si nous sommes ressuscités, et nous le sommes, est-ce que cette vie cachée avec le Christ en Dieu est souillée ? Sûrement pas ! Elle est pure ! Nous avons notre réserve céleste pour notre vie dans ce monde. Pour la recevoir, nous avons le mode d’emploi, si je puis m’exprimer ainsi. Nous devons penser à ce qui est en haut, car c’est l’endroit où se trouve ma vie, la vraie ! Je dois faire mourir ma vie terrestre nous dit Colossiens 3.5. Lisons quelques versets de Colossiens 3 et que chacun puisse méditer sur ces recommandations de l’Apôtre.

5 Faites donc mourir vos membres qui sont sur la terre: l’impudicité, la souillure, la passion, la mauvaise convoitise, et l’avarice, qui est une idolâtrie.
6 C’est pour ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion,
7 dans lesquelles vous aussi avez marché autrefois, lorsque vous y viviez.
8 Mais maintenant rejetez, vous aussi, toutes ces choses, la colère, l’animosité, la méchanceté, la médisance; et qu’aucune parole déshonnête ne sorte de votre bouche.
9 Ne mentez point les uns aux autres, ayant dépouillé le vieil homme avec ses actions,
10 et ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle en vue d’une exacte connaissance, selon l’image de Celui qui l’a créé. (l’homme nouveau expression à retenir au fond du cœur )
    Romains 8.13 enseigne que par l’Esprit nous pouvons faire mourir les actions du corps. Nous avons tout ce qui contribue à la vie et à la piété nous affirme 2 Pierre 1.3. Nous savons comment grandir et vivre de cette vie ! C’est vraiment par l’Esprit et uniquement en obéissant à Celui-ci en nous, que nous faisons mourir notre vieille vie.

-5 Nous sommes créés en Christ-Jésus. Rien de moins que cela ! Créés, ce qui veut dire que, avant notre nouvelle naissance, il nous était impossible de faire quoi que ce soit dans les choses spirituelles. Ce verset de Ephésiens nous dit la raison pour laquelle nous avons été créés en Christ Jésus : Pour des œuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance afin que nous les pratiquions. Nous avons absolument tout reçu, afin de pouvoir servir Dieu en Jésus Christ. Notre seule œuvre à faire : garder sa parole, comme Lui-même nous l’a enseigné. Garder veut dire obéir, naturellement !
     Nous sommes son ouvrage. Nous appartenons au Créateur et nous avons la puissance de le servir car tout est prêt pour chacun de nous. C’est le Saint-Esprit qui nous fait rentrer dans ces œuvres. Il faut se souvenir de cette promesse donnée à Pierre en Mathieu 16.19 et renouvelée en Mathieu 18.18 pour tous les disciples :

Tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel

    Promesse formidable pour chacun d’entre nous. Mais, à la lumière de Ephésiens 2.10, c’est déjà accompli et nous rentrons simplement dans une œuvre que le Seigneur avait préparée d’avance. Si nous délions, c’était déjà délié dans le ciel et par la grâce de Dieu, nous sommes ouvriers dans sa moisson. Quand nous avons un échec, peut-être qu’il faut se poser la question: est-ce que c’était déjà préparé ou alors est-ce que cette action ne vient-elle pas de ma propre volonté ? Nous avons tout reçu, absolument tout.

-6 Nous sommes un seul homme nouveau créé en Lui. Ici nous connaissons le mystère caché et révélé à ses saints apôtres et prophètes. Ce mystère a été de créer en la personne de Christ un seul homme nouveau. Cet homme nouveau ou nouvelle création se compose de l’Israël converti et des païens convertis pour former ce seul homme nouveau. C’est le mystère dont parle Paul dans Ephésiens. Cet homme nouveau est réconcilié avec Dieu par l’œuvre de la croix. Moi, païen, je n’avais pas droit de cité en Israël et j’étais étranger aux alliances de la promesse. Mais maintenant en Christ, le mur de séparation a été détruit car la loi interdisait à un Juif de s’allier à un païen, et de n’avoir aucune relation avec lui, (sous peine d’impureté) Jésus a, dans sa chair, annulé la loi avec ses commandements et leurs dispositions pour créer en sa personne avec les deux (le Juif et le païen) un seul homme nouveau en faisant la paix. Nous ne pouvons que nous prosterner et adorer, surtout le païen qui, maintenant, a droit de cité en ce nouvel Israël composé de Juifs et de païens convertis. Merveille de l’amour de Dieu pour l’homme! Moi païen, je fais partie de ce nouveau peuple de Dieu! (le Juif et le païen)

Pour récapituler un peu tout ce que nous avons vu ensemble

--Nous sommes rachetés (1Pierre 1.18,19)
--Nous sommes régénérés (1Pierre 1.23-25)
--Nous sommes une nouvelle création (2Cointhiens 5.17)
--Nous sommes assis dans les lieux célestes (Ephésiens 2.6)
--Nous sommes ressuscités (Ephésiens 2.6 et Colossiens 3. 1-4)
--Nous sommes son œuvre, ayant été créé en Christ Jésus (Ephésiens 2.10)
--Nous sommes un seul homme nouveau -le Juif et le païen- (Ephésiens 2.15)
--Notre vie est cachée avec le Christ en Dieu (Colossiens 3.3)
--Nous sommes morts (Colossiens 3.3)

    Nous sommes morts ! Si je crois cette parole, ma vie ici-bas est morte, bien que vivante. Ma seule vie agréable à Dieu est celle qui est cachée en Christ, celle qui me fait vivre les œuvres qui ont été préparées d’avance par Dieu. Pour vivre de cette vie, il est impératif que j’obéisse à l’Esprit de Dieu qui habite en moi car :

La chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair ; ils sont opposés l’un à l’autre, afin que vous ne fassiez pas ce que vous voudriez (Galates 5.17-18)

   Je crois que c’est clair. Le verset 16 de ce chapitre de Galates nous exhorte à marcher par l’Esprit pour ne pas accomplir les désirs de la chair. Mais comment peut-on marcher par l’Esprit ? Je crois que ces choses sont attestées dans nos cœurs de façon très lumineuse. Si je cultive ma vie spirituelle avec mon Seigneur, ma communion, ma vie de prières, de méditation de sa parole, la communion fraternelle, et toutes choses semblables, je n’ai aucun doute que le Saint-Esprit me conduira dans sa volonté. Je connais la volonté de Dieu par la lecture de sa Parole.
   Plus haut, j’ai pris l’exemple de ma vie de judoka. Dès que je restai quelque temps sans m’entraîner, je régressai et était moins performant lors de mes combats. Toutes proportions gardées, je crois que c’est la même chose pour la vie spirituelle, sauf qu’en vieillissant, dans le sport, nous devenons moins performants, mais pas dans la vie spirituelle. Nous ne cessons de croître comme nous l’affirme la lettre aux Ephésiens 4.11-13 :

c’est Lui qui a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints. Cela en vue de l’œuvre du service et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ.
 
Nous voyons par ce texte et sans rentrer dans le détail que :
 
--il est impossible de grandir sans l’aide des ministères
--il faut la vie de la communion fraternelle pour grandir
--nous nous perfectionnons au sein de l’église. Je ne parle pas ici du bâtiment, et de la vie dans celui-ci, mais de la vie des membres 24 heures sur 24. Il n’est pas seulement question des réunions, cultes enseignements qui font partie intégrante de la vie de l’église, mais de tout ce que nous vivons ensemble en dehors de ces temps.
--cette vie nous permet de prendre part à l’édification de l’église, le corps de Christ sur la terre;
--nous parvenons à l’unité de la foi
--nous connaissons le Fils de Dieu
--nous devenons des hommes faits
-- nous parvenons à la stature parfaite de Christ
    Cette vie décrite dans ce passage s’appelle, plus simplement, la sanctification. Je crois que ce que nous avons reçu ne peut pas être vraiment décrit et que vivre ce que nous avons reçu est la seule façon de l’apprécier. Notre nouvelle vie vécue est une louange perpétuelle pour notre Dieu. Notre vie devient une vie d’adoration, dans la présence réelle de notre Dieu. Pour conclure, Dieu nous a donné une nouvelle vie engendrée par la parole de Dieu.

Et voici ce témoignage :Dieu nous a donné la vie éternelle et cette vie est en son Fils. Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n’a pas le Fils n’a pas la vie (1Jean 5.11-12).

   Ce qui veut dire que le salut de Dieu n’est pas une chose, mais une Personne et Celle-ci habite en nous par son Esprit ! C’est merveilleux !
   Notre assurance que le Seigneur saura nous tenir jusqu’à la fin dans sa rédemption et son amour pour nous mener avec Lui jusque dans la vie éternelle :

Car je suis descendu du ciel pour faire non ma volonté, mais la volonté de celui qui m ’a envoyé. Or, voici sa volonté: que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. Voici, en effet, la volonté de mon Père : que quiconque voit le Fils et croit en Lui ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. (Jean 6.38-40)
Je leur donne la vie éternelle ; elles (ses brebis) ne périront jamais et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données est plus grand que tout ; et personne ne les arrachera de la main du Père. Moi et le Père nous sommes un. (Jean 10.27-30)

   Le Père et le Fils sont un pour nous assurer de notre salut. Que dire de plus ? Dieu nous a donné une vie impérissable garantie par Lui-même et son Fils.
    Le Père a dit au Fils « Je te donne Jean-Claude, garde-le et ressuscite-le au dernier jour » Je me cite en exemple pour bien exprimer ma pensée et ma foi en ce salut. Mon salut dépend, non de moi, mais de l’obéissance du Fils Béni à son Père. Est-ce que le Seigneur va désobéir à son Père ? Je vous laisse répondre à cette question ! Mon salut est assuré. Si je désobéis, j’ai droit à son châtiment, pour me mener dans sa volonté. Rien ne peut résister à son pouvoir, à sa volonté ! C’est un pouvoir et une volonté mûs par son amour
    Il faut, aussi, partager ces versets par lesquels certains frères enseignants prouvent que nous pouvons perdre le salut. Je me dois, par respect pour ces frères d’aborder ce sujet qui, souvent, divise les chrétiens. Personnellement, comme vous avez pu le comprendre, je ne crois pas à la perte du salut. Je parle du salut éternel. Il y a un péché qui mène à la mort, nous dit Jean, dans sa première lettre. Je crois qu’il s’agit de mort physique, comme dans 1Corinthiens 5.5 qui donne le témoignage d’un homme qui couche avec la femme de son père. Paul dit :

5 j’ai décidé de livrer un tel homme à Satan, pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus.
    L’homme est excommunié dans le but d’avoir sa vie spirituelle sauvée (son esprit) au Jour du Seigneur.
Regardons ces versets :

4 Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, et qui ont goûté le don céleste, et qui ont été faits participants de l'Esprit–Saint,
5 et qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir,
6 et qui ont fait défection, soient renouvelés encore à la repentance, puisqu'ils crucifient de nouveau pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l'exposent à l'ignominie.
7 Car lorsqu’une terre a bu la pluie qui vient souvent sur elle, et qu’elle produit une herbe utile à ceux pour lesquels aussi elle est cultivée, elle a part à la bénédiction de Dieu;
8 mais si elle produit des épines et des chardons, elle est réprouvée et près de recevoir la malédiction, dont le terme est la destruction par le feu.

   En premier lieu, nous pouvons dire sans nous tromper que la promesse formelle du Seigneur pour nous ne peut être annulée par ce passage des écritures. Impossible ! Si le Père nous a mis entre les mains du Fils, celui-ci est garant de mon salut.

37 Tout ce que le Père me donne, viendra à moi, et celui qui vient à moi, je ne le mettrai point dehors.
38 Car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
39 Or c’est ici la volonté de Celui qui m’a envoyé, que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné; mais que je le ressuscite au dernier jour.
40 Car c’est ici la volonté de mon Père, que quiconque voit le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle; et moi je le ressusciterai au dernier jour. (Jean 6)

    Nous l’avons déjà vu plus haut, mais il est très important de le souligner une fois de plus. Jésus a toujours fait la volonté de son Père. Si son Père lui a donné les sauvés, c’est Lui qui les mènera au bout de la course. C’est son œuvre ! Pas la notre !
    Ce passage de Hébreux décrit la vie des Israélites pendant les quarante années dans le désert et la sanction que l’Eternel a prononcé sur eux suite à leur désobéissance. Ce récit de la vie du peuple de Dieu est pris dans Hébreux, car il est très riche pour nous enseigner notre marche dans le désert de ce monde.
     Examinons, d’abord, tous les avertissements que nous voyons dans cette lettre. Ils sont nombreux et font référence pratiquement toujours référence à l’Ancien Testament.

1 C’est pourquoi il faut nous attacher d’autant plus aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés loin d’elles (2.1)
12 Prenez garde, frères, qu’il n’y ait en quelqu’un de vous un coeur méchant et incrédule, qui se montre par l’abandon du Dieu vivant. (3.12)
1 Craignons donc que quelqu’un d’entre vous, bien que la promesse d’entrer dans son repos subsiste, ne pense être venu trop tard;(4.1)
11 Empressons–nous donc d'entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe, en suivant le même exemple de désobéissance. (4.11)
28 Si quelqu’un a violé la loi de Moïse, il est mis à mort sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins: (10.28)
25 Prenez garde de refuser d'entendre Celui qui parle; car si ceux- là n'ont point échappé, ayant refusé d'entendre Celui qui se révélait sur la terre, combien moins échapperons–nous, si nous nous détournons de Celui qui se révèle du haut des cieux, (12.25)

   Nous avons des avertissements solennels de la part de celui qui écrit, mais en référence avec le peuple sauvé du joug de l’Egypte, et sa vie dans le désert. Le peuple a murmuré, désobéi à l’Eternel. Celui qui a écrit cette lettre a puisé ses arguments dans le psaume 95.7-11 qui raconte l’épisode de Nombre 14.29-32.
    Nous avons déjà partagé à ce sujet dans d’autres méditations. Le peuple a été condamné à mourir dans le désert. Il n’a pas pu rentrer dans la terre promise. C’est la génération suivante qui a pu franchir le Jourdain pour prendre possession de Canaan. A remarquer que ce ne sont que ceux qui ont péché, qui ont perdu leur héritage. Je mentionne cela pour montrer que la punition sur la troisième et quatrième génération (Ex. 20.5) n’a pas été exécutée sur les descendants de ceux qui avaient péché en adorant le veau d’or. C'est un fait!
    Pour revenir à ce sujet qui nous occupe, tous sont morts dans le désert, sauf Josué et Caleb, mais, gloire à Dieu ! Ils sont morts pardonnés :

17 Et maintenant, que la puissance du Seigneur montre sa grandeur, comme tu l’as déclaré en disant:
18 L’Eternel est lent à la colère et abondant en grâce, il pardonne l’iniquité et le péché; mais il ne les laisse pas impunis, et il poursuit l’iniquité des pères sur les fils, sur la troisième et la quatrième génération.
19 Pardonne, je te prie, l’iniquité de ce peuple, selon la grandeur de ta miséricorde, et comme tu as pardonné à ce peuple depuis l’Egypte jusqu’ici.
20 Et l’Eternel dit: Je pardonne comme tu l’as demandé.
21 Et néanmoins, aussi vrai que je vis, et que la gloire de l’Eternel remplira toute la terre,
22 si tous les hommes qui ont vu ma gloire, et les signes que j’ai faits en Egypte et dans le désert, qui m’ont tenté voici déjà dix fois, et qui n’ont point obéi à ma voix,
23 si tous ces hommes dis–je voient jamais le pays que j'ai promis avec serment à leurs pères! Aucun de ceux qui me méprisent ne le verra!

    Le peuple a péri dans le désert, mais par l’intercession de Moïse, il est mort pardonné. L’auteur de la lettre aux Hébreux se sert de ce contexte pour argumenter sur ce qui nous occupe. Le chapitre 6 est lié à ce qui a été démontré dans les chapitres précédents, avec une parenthèse qui présente notre Souverain Sacrificateur (4.14 à 5.10)
   Il s’agit de l’interdiction par l’Eternel de rentrer dans son repos, pour cette génération (3.17-19). Le chapitre quatre parle aussi du repos, et nous sommes exhortés à rentrer dans ce repos pour ne pas tomber (4.4-8 et 11) Puis c’est la description de notre merveilleux Souverain Sacrificateur. Le chapitre six commence par « C’est pourquoi » ce qui est la suite du raisonnement des chapitres précédents. Nous voyons le jugement tomber sur ceux qui crucifient de nouveau le Fils de Dieu.
    Ce qui est remarquable c’est que ces chrétiens sont comparés à une terre maudite que l’on brûle. Une terre que l’on brûle va sûrement souffrir, et tout son fruit part en fumée. La terre peut être travaillée de nouveau et produire une bonne récolte suite aux soins attentifs de celui qui la travaille. Je crois qu’il s’agit du fruit de ces personnes et non de leur salut éternel. Il est très improbable que ces personnes confiées au Seigneur puissent être lâchées par Celui-ci, puisque c’est le Père qui les Lui a données.
    C’est ma position et je ne veux pas en faire un dogme, ni convaincre qui que ce soit de ce que je crois.
     Dans le désert les 70 anciens avaient goûté au Saint-Esprit, ils avaient prophétisé et ils sont morts, eux aussi, sans voir la terre promise.

Lisons les versets 11 à 15 de ce chapitre 6

1 Mais nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour la pleine certitude de l’espérance jusqu’à la fin,
12 afin que vous–ne vous relâchiez point, mais que vous imitiez ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses.
13 Car Dieu, ayant fait la promesse à Abraham, parce qu'il ne pouvait jurer par un plus grand, jura par lui–même,
14 en disant: Certainement, je te bénirai abondamment, et je te multiplierai extrêmement.
15 Et, ayant attendu ainsi avec patience, il obtint l’accomplissement de la promesse.

    L’auteur continue son argumentation en prenant l’exemple d’Abraham qui a reçu le fils de la promesse par Dieu. Nous aussi nous devons patienter pour hériter des promesses. Il ne peut pas s’agir de la vie éternelle puisque la vie est en son Fils (1Jean 5.11-12) et que nous avons ce Fils. Je ne crois pas qu’il s’agit du salut éternel, mais d’une perte temporelle suite à une désobéissance. Cela peut mener jusqu’à la mort de la personne.
     Tous ces versets cités plus hauts prennent leur argumentation dans l’histoire du peuple de Dieu, dans le désert. Un peuple sauvé, mais qui n’a pas pu entrer dans le repos et hériter des promesses de Dieu. Un peuple châtié, mais ce peuple est mort pardonné.
     Celui qui a violé la loi de Moïse (10.28) fait penser à cet homme qui est sorti pour chercher du bois un jour de sabbat. Il a été lapidé par le peuple pour avoir désobéi. C’est dur, mais est-ce que cet homme est mort damné ? Je ne crois pas.
     Je crois que ces arguments me sont propres à ma marche avec le Seigneur. C’est parce que j’ai l’assurance de mon salut que je veux marcher de la façon la plus sanctifiée possible afin de servir ce Maître qui m’a tellement donné.
    Il y a bien d’autres versets qui parle de ces choses là, comme, par exemple l’exhortation de Paul dans Philippiens 2 : « travaillez à votre salut » Si je prends ce verset au premier degré je dois travailler pour être sauvé. Ce n’est plus le salut par grâce, mais un salut que je dois gagner. Je crois, ici, qu’il s’agit du salut de mon âme. Par mon âme je pèche très souvent. C’est pour cette raison que chaque fois que cela arrive, je dois confesser, me détourner de mon péché pour être lavé et continuer ma marche avec le Seigneur.
    C’est moi qui me lave de mes péchés en les condamnant par ma confession et leur abandon. En cela, je travaille au salut de mon âme, sur le fondement de mon salut éternel.
    C’est ma conviction et je la partage simplement, en toute honnêteté. Je respecte la conviction de ceux qui ne croient pas comme moi. Comme Paul nous exhorte :

15 _ Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée ; et si vous êtes en quelque point d'un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là–dessus.
16 Seulement, au point où nous sommes parvenus, marchons d’un même pas.
(Philippiens 3)
    C’est ma conviction. Je ne veux pas en faire un dogme. J’ai simplement partagé ce que je crois et je ne veux convaincre quiconque à penser comme moi !

37 Tout ce que le Père me donne, viendra à moi, et celui qui vient à moi, je ne le mettrai point dehors.
38 Car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
39 Or c’est ici la volonté de Celui qui m’a envoyé, que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné; mais que je le ressuscite au dernier jour.

Pour clore cette méditation:

Je suis sauvé : 

5  nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ c’est par grâce que vous êtes sauvés;
6  il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ,
7  afin de montrer dans les siècles à venir l’infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ.
8  Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.

9  Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie.
(Ephésiens 2)

Je suis en train d'être sauvé : 


12   Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent;
(Philippiens 2)

Un jour, je serai sauvé


30  N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption.
(Éphésien 4)

24  Car c’est en espérance que nous sommes sauvés. Or, l’espérance qu’on voit n’est plus espérance: ce qu’on voit, peut-on l’espérer encore?

25 Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance.
(Romains 8)

Donc, je suis sauvé, je suis en train d'être sauvé et un jour je serai sauvé!

 jcb

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